L’association Golden Rose, membre de Fedactio, a organisé au Diamant Brussels Conference & Business Centre son premier panel qui a connu un franc succès, tant pour la qualité des interventions que pour le nombre de participants. Le panel, modéré par Madame Meryem Kaçar, avocate et ancienne sénatrice, s’est composé de trois intervenants et a débattu du thème « La femme dans le processus de démocratisation ». L’allocution d’ouverture a été prononcée par Monsieur Jean-Luc Vanraes, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé des Finances.
Parmi les intervenants, le professeur Eva Brems, juriste spécialiste en droits de l’Homme, professeure à l’Université de Gand et députée fédérale depuis les dernières élections, a exposé « Les droits des femmes en tant que droits de l’Homme ». Ensuite, Madame Brigitte Grouwels, Ministre des Travaux Publics, du Transport, de l’Informatique et du Port de Bruxelles, a présenté, quant à elle, « Le rôle de la femme dans la politique ». Et dernièrement, c’est la directrice du Centre d’Intégration Foyer, Madame Loredana Marchi qui a rapporté « Les difficultés rencontrées par les femmes immigrées et l’importance des associations pour femmes pour leur intégration et émancipation ».
Près de 150 personnes ont assisté au panel durant lequel il a été question des droits de la femme et des inégalités sociales qui persistent encore actuellement. La secrétaire générale de l’association Golden Rose, Arzu Guney, est intervenue au début du panel pour présenter l’association et l’objectif du panel. Dans son discours, Guney a dit: “Aujourd’hui, la démocratie ressort du domaine public international et représente un système de gouvernement universel. Mais il faut cependant constater, que malgré cette universalité, il existe des sphères éloignés de ce concept qui ont encore besoin de consolidation. Nous devons admettre, malheureusement, que nous sommes dans un système où la femme subit encore des discriminations” Dans son discours, Guney a remercié les invités pour leur participation et Monsieur Jean-Luc Vanraes pour tout le soutien qu’il a apporté au projet.
“Il faut beaucoup plus de femmes dans la prise de décision »
Dans son allocution d’ouverture, le Ministre Jean-Luc Vanraes, a attiré l’attention sur la multiculturalité de Bruxelles qui est en voie de devenir une ville cosmopolite avec ses 187 minorités nationales. Il a rappelé que chaque personne doit être reconnue en tant qu’individu à part entière et non en fonction du sexe, l’âge, l’origine, la religion. Le groupe d’appartenance ne peut être un point de jugement à lui seul. Prônant pour plus de femmes dans les sphères décisionnelles, il constate que les femmes sont de mieux en mieux représentées dans la prise de décision à Bruxelles. En effet, les données démographiques relève que le pourcentage de femmes élues directement à la Chambre est de presque 50 pourcents. Ce pourcentage qui atteint même les 70 pourcents chez les magistrats, reste dans les 50 pourcents pour les avocats. Cependant, sur le marché du travail, les femmes continuent à avoir une place moins favorable.
La première paneliste, la députée fédérale Eva Brems a argumenté lors de son exposé l’idée que la femme n’a pas encore la place qu’elle mérite en Belgique. Elle a décrit un univers qui est encore sous l’hégémonie des hommes, où, les femmes sont confrontées à de multiples discriminations. Selon Madame Brems, ce sont les lois qui laissent libre ces discriminations et là encore, elle a pointé le doigt sur le fait que ces dernières sont créées par les hommes alors que les femmes, loin de pouvoir créer une loi, vivent encore les conséquences d’avoir eu très tardivement leur droit de vote. Elle attribue l’augmentation du nombre de femmes présentes en politique aux bienfaits de « la loi des quotas » et défend l’idée que cette loi doit aussi être de jour pour le marché du travail.
La Ministre Brigitte Grouwels, quant à elle, a présenté un aperçu historique du rôle de la femme dans la politique. Par rapport aux autres pays démocratiques d’Europe, la Belgique a été un des derniers pays à avoir accordé le droit de vote aux femmes (1948). Cependant, malgré ce droit, on a continué à voir les hommes occuper presque toutes les places sur les listes électorales jusqu’aux années 70′ quand, enfin, commence une prise de conscience féministe. Lors des élections parlementaires de 1974, les organisations féminines ont mené leur première campagne « votez femme » qui a été très fructueuse. A l’époque où les femmes ne pouvaient voter, elles pouvaient néanmoins être candidates. C’est ainsi qu’en 1921, la première femme belge au parlement a été élue par les hommes. Quant à la première femme Ministre, elle n’a été élue qu’en 1965. Madame Grouwels rappelle toutefois que la Belgique n’a pas encore eu de femme Premier Ministre. Pour elle, la place des femmes dans la société reste encore à évoluer.
Dernièrement, c’est la directrice du Centre d’Intégration Foyer, Madame Loredana Marchi, qui a exposé le rôle que jouent les associations pour femmes dans l’éducation des femmes d’origine immigrée. Pour elle, l’éducation est la solution à beaucoup de problèmes sociaux. Elle défend la cause de ces associations qui ont permis lors de ces dix dernières années de promouvoir l’intégration et la réussite sociale des femmes d’origine immigrée. Elle remarque qu’il y a aujourd’hui un nombre considérable de femmes ayant fait des études supérieures alors que les hommes qui vivent un retard à ce niveau-là.
« On essaie de créer des lieux de rencontre et d’échange afin de trouver des solutions innovantes aux problèmes sociaux. »
Sümeyra Marmara, présidente de Golden Rose et de la plateforme Femme et Société de Fedactio, a donné son avis sur le panel : « Depuis le début, nous défendons dans notre action l’idée que « la femme est au centre de la société » et avons comme objectif de créer des lieux de rencontre et d’échange afin de trouver des solutions innovantes aux problèmes sociaux avec un apport de regard féminin. Pour ce panel, notre objectif était de définir la place de la femme dans le processus de démocratisation et d’amorcer, d’échanger des solutions clés qui permettraient de promouvoir l’émancipation des femmes. Le panel, auquel ont assisté de nombreux professionnels, nous a malheureusement permis de constater que la femme n’a pas encore la place qu’elle mérite dans notre société, malgré que la démocratie y ait donné ses racines depuis bien longtemps. Cependant, lors du panel, ila été mis en évidence que des progrets avaient été accomplis au profit des femmes, ceux-ci ont d’ailleurs présentés par des exemples concrets. »
Marmara a ensuite souligné que la plateforme Femme et Société de Fedactio va continuer à organiser des activités de qualité afin de pouvoir proposer des solutions aux problèmes sociaux. Elle a terminé en précisant que l’association Golden Rose était ouverte à toute personne et à toute proposition.
Après la session questions-réponses, le panel a pris fin avec un cocktail.Golden Rose, lid van het Platform Vrouw en Maatschappij, organiseerde in Diamant Brussels Conference & Business Centre haar eerste panel. Zowel op vlak van interactie als de aantal deelnemers kende dit een groot succes. Het panel werd gemodereerd door mevrouw Meryem Kacar, advocaat en voormalig senator en bestond verder uit drie gastsprekers. Zij besproken het thema “Vrouwen in het democratiseringsproces.” Het openingswoord werd gehouden door de heer Jean-Luc Vanraes, Minister van het Brussels Hoofdstedelijk Regering belast met Financiën, Begroting en Externe Betrekkingen.
Eén van de gastsprekers was professor Eva Brems, volksvertegenwoordiger, mensenrechtenspecialiste en hoogleraar aan de Universiteit Gent. Zij gaf een uiteenzetting over “vrouwenrechten als mensenrechten. ” Vervolgens kwam Brigitte Grouwels, Brussels minister van Openbare Werken en Vervoer aan het woord met, ” De rol van vrouwen in de politiek.” En als afsluiter, behandelde de directeur van het Integratiecentrum Foyer (Centre d’Intégration Foyer), mevrouw Loredana Marchi het volgende: ” De moeilijkheden waarmee allochtone vrouwen geconfronteerd worden en het belang van verenigingen voor hun emancipatie en integratie.”
Het thema over de vrouwenrechten en de heersende sociale ongelijkheden heeft nog steeds zijn weerklanken. Bij de aanvang van het panel, presenteerde de secretaris-generaal van Golden Rose, Arzu Guney, de doelstelling van het panel en zei dat de vrouwen nog steeds gediscrimineerd worden. Zij maakte een einde aan haar korte inlichting door alle aanwezigen en vooral de heer Jean-Luc Vanraes te bedanken voor zijn steun aan het project.
“Meer nood aan vrouwen in de besluitvorming”
In zijn openingstoespraak vestigde Minister Jean-Luc Vanraes de aandacht op de multiculturaliteit van Brussel en op de alsmaar kosmopolitisch wordende stad met zijn 187 nationale minderheden. Hij voerde aan dat elke persoon als een afzonderlijk individu erkend moet worden zonder enig onderscheid op gebied van geslacht, leeftijd, herkomst of geloofsovertuiging. Hij pleit voor meer aanwezigheid van vrouwen in de besluitvormingsprocedure en merkte op dat de vrouwen steeds beter vertegenwoordigd zijn in de Brusselse besluitvormingsfase en voegde hier meteen aan toe dat dit de blijvende ongunstige positie van de vrouwen op de arbeidsmarkt niet wegneemt.
Vervolgens nam professor Eva Brems het woord en zij was van oordeel dat de vrouw in België niet een plaats heeft die het verdient. Ze beschreef een nog steeds onder mannelijke heerschappij bestaande universum waar vrouwen met meerdere discriminatievormen geconfronteerd worden. Volgens mevrouw Eva Brems zijn het de wetten die deze discriminatie toelaten omdat ze juist door de mannen zijn opgesteld.
Daaropvolgend schetste de minister Brigitte Grouwels, een historisch overzicht van de rol van vrouwen in de politiek. In vergelijking met andere democratische Europese landen van Europa, is België een van de laatste landen die het vrouwenstemrecht invoerde (1948). Niettemin kregen we tot de jaren ‘70 te zien hoe de mannen bijna alle posities op de kieslijsten bezetten. Eindelijk kwam er na die periode een feministisch bewustzijn opgang. Na een lange strijd en het voeren van succesvolle campagnes, werd er in 1921 in het parlement de eerste vrouw door de mannen verkozen. Brigitte Grouwels ronde haar gesprek af door mee te delen dat de plaats van de vrouw nog steeds in ontwikkeling is.
De laatste gastspreker was mevrouw Loredana Marchi,,die het belang van de verenigingen voor de ontplooiing voor allochtone vrouwen benadrukte. Voor haar is onderwijs de oplossing voor vele maatschappelijke problemen. Ze waardeert het bestaan van deze verenigingen die een stap vooruit hebben gezet om de integratie en het sociaal succes van allochtone vrouwen te bevorderen. Zij vermelde ook dat er nu, in tegenstelling tot de mannen, een aanzienlijk aantal hoogopgeleide vrouwen zijn.
“We trachten ontmoetingsplaatsen te creëren om innovatieve oplossingen te vinden voor maatschappelijke problemen. “
Sümeyra Marmara, voorzitter van Golden Rose, gaf haar standpunt over het panel: “Voor dit panel, was ons doel om de plaats van vrouwen in het democratiseringsproces te bepalen en de belangrijkste oplossingen voor de emancipatie van vrouwen te vinden.
De voorzitter deelde mee dat het Platform Vrouw en Maatschappij activiteiten blijft organiseren om sociale problemen op te lossen. Zij eindigde door te stellen dat de vereniging Golden Rose voor iedereen en voor elk voorstel open staat.