Nous avons ouvert l’année 2011, déclarée année européenne du volontariat par la Commission Européenne, avec un panel organisé à La Chambre. Celui-ci, intitulé “Comment concilier Volontariat & Vie Professionnelle?”, a été accueilli par la députée Ecolo Zoé Genot et a attiré bon nombre de représentants associatifs outre les 100 volontaires qui y étaient présent.
Madame Genot s’est également chargée de la modération du panel, qui comptait parmi ses intervenants Madame Eva Hambach, Présidente du Centre Européen de Volontariat (CEV) et à titre égal, Présidente du Vlaamse Steunpunt Vrijwilligerswerk, ainsi que Madame Fatma Keskin, dirigeante EMEA du département juridique d’une multinationale, et Monsieur Hüseyin Mercimek, business analyste chez un groupe bancaire international bien présent en Belgique.
Arzu Güney, Secrétaire Générale de Golden Rose, a souligné qu’elles voyaient en l’Année Européenne du Volontariat une opportunité à saisir pour augmenter les activités bénévoles qui sont déjà présentes au sein de l’association et qu’elles voulaient mettre en valeur cette année afin d’aider au développement des activités volontaires à travers toutes les couches de la société. Après avoir remercié Zoé Genot, les panélistes et Fedactio pour leur soutien, Güney a lancé la transmission d’une vidéo réalisée expressément pour le panel par le département de communication de notre fédération (voir ci-contre) et qui reprend un reportage avec des bénévoles actifs dans différentes associations. La députée fédérale Zoé Genot a ensuite pris la parole et s’est dite heureuse d’accueillir la première activité réalisée dans le cadre de l’Année Européenne du Volontariat au Parlement Fédéral. La députée ten-noodoise a également remercié Golden Rose et les panélistes, et a souligné que la vidéo était une bonne introduction au sujet et que la question “Comment concilier volontariat & vie professionnelle?” aurait sa réponse grâce aux expériences partagées par les intervenants.
“L’individu qui participe à des activités bénévoles développe ses compétences”
La Présidente du Centre Européen de Volontariat était la première à intervenir au panel. Soumettant certains chiffres concernant les activités volontaires au sein de l’Europe, elle a indiqué que l’on comptait désormais près de 100 millions de volontaires actifs en Europe, dont 1,6 millions en Belgique. Et d’expliquer que l’Année Européenne du Volontariat était le fruit d’un travail de deux ans de trente réseaux de volontariat, chapeautés par le Centre Européen de Volontariat. Madame Hambach a énuméré les quatre objectifs de cette année spécifique comme suit: “L’aménagement d’un climat propice au volontariat, le renforcement des structures qui organisent les activités de volontariat, assurer la (re)connaissance de ces activités et la promotion et la revalorisation des activités de volontariat.” Madame Hambach a également exposé les contributions significatives que les activités volontaires apportent à l’individu, à la collectivité pour laquelle les activités sont réalisées, ainsi qu’à la société: “L’individu qui participe à des activités bénévoles développe ses compétences et sa communication sociale se renforce. Il permet à la collectivité pour laquelle il travaille bénévolement d’offrir des services plus développés et moins coûteux. Et la société en bénéficie aussi bien moralement en termes de cohésion sociale, de collaboration et de confiance que matériellement, vu l’apport économique des activités de volontariat.”
“Le volontariat est un combat d’équilibre donné contre la pression de travail et de consommation que la société nous impose.”
La deuxième panéliste, Fatma Keskin, a partagé qu’outre le fait qu’elle travaille en tant que juriste dans un secteur où la pression est énorme, elle est maman de deux petits enfants mais que malgré cela elle essayait de ne pas négliger ses activités volontaires: “A côté des activités que nous exerçons à Golden Rose, je m’efforce de contribuer volontairement à d’autres associations, au comité de parents de l’école de ma fille et à un groupe d’étudiants que j’essaie de guider dans leurs études et leur future carrière.” Madame Keskin considère le volontariat comme un combat d’équilibre donné contre la pression de travail et de consommation que la société nous impose. Elle a souligné qu’il fallait faire preuve d’une très bonne organisation, de discipline et d’ordre pour pouvoir combiner les activités volontaires avec la vie professionnelle, et a ajouté qu’elle essayait toujours d’appliquer dans sa vie privée et professionnelle les choses qu’elle apprenait grâce à ses activités volontaires, évoquant l’exemple d’un repas vert organisé par Golden Rose qui lui a appris à changer ses habitudes de consommation, notamment au bureau où elle consomme désormais moins de papier.
“Nous devons donner à l’univers plus que ce qu’il nous donne.”
Le dernier panéliste, Hüseyin Mercimek, a expliqué avoir fait des recherches dans plusieurs sources avant de trouver une définition qui convient à sa conception du volontariat: “Le fait de rechercher la description des activités de volontariat que je suis habitué à effectuer depuis des années a éveillé en moi des sensations étranges. J’ai fait des recherches dans certains dictionnaires et encyclopédies mais n’ai pas réellement trouvé quelque chose décrivant les sentiments que j’éprouve pendant ces activités. Jusqu’au moment où j’ai coïncidé avec une définition décrivant le bénévole comme étant sans attentes”
Monsieur Mercimek a montré l’exemple du volontaire de la vidéo qui a répondu “Bonne question” à la question “Pourquoi le volontariat?” et qui s’est tut un moment pour expliquer cette situation, et a souligné que le plaisir et la motivation éprouvés lors des activités volontaires sont difficilement descriptibles, comme l’a vécu ce volontaire. Hüseyin Mercimek a également qualifié de difficile le fait de concilier vie professionnelle, vie familiale et volontariat, mais que le seul moyen de surmonter cette difficulté était d’aimer ce qu’on fait volontairement: “Je fais tous les jours la navette entre Charleroi et Bruxelles et compte tenu de cela, mon boulot me prend 12 heures chaque jour. Je consacre aussi quelque heures à une association de dialogue présente en Wallonie dont je suis le responsable à Charleroi. Au début, ma femme ne comprenait pas mes motivations. Mais avec le temps, elle a vu que je faisais vraiment cela avec plaisir. Et elle a fini par aussi participer elle-même à des activités bénévoles à l’école de mon fils.” Hüseyin Mercimek a terminé son intervention en disant “Nous devons donner à l’univers plus que ce qu’il nous donne.”
Le panel organisé par Golden Rose, qui est la première activité organisée eu parlement fédéral dans le cadre de l’Année Européenne du Volontariat, a pris fin après une séance de questions-réponses et la distribution de l’Agendas du Volontaire aux participants, publiés par le service de publications de notre fédération.
“Je suis devenu un volontaire de Golden Rose”
La Présidente du Centre Européen de Volontariat a discuté avec les dirigeantes de Golden Rose après le panel. Elle a avoué qu’elle ne s’attendait pas à voir un groupe de volontaires aussi jeune et dynamique, et que l’équipe de Golden Rose était très équipée et travaillait de manière professionnelle. Voyant que le mari de la présidente de l’association aidait également à l’organisation du panel, elle a ajouté qu’elle trouvait que le fait de se faire ainsi aider par ses conjoints était une chose excellente pour l’équipe de Golden Rose. La réplique du mari, qui a dit être devenu un volontaire de Golden Rose a fait sourire le groupe. L’équipe en a profité pour expliquer à Madame Hambach que Golden Rose n’est pas une association défenderesse des droits de la femme, qu’elles ont recours à l’aide des hommes dans toutes les activités qu’elles organisent et qu’elles ont la conviction que pour atteindre l’équilibre idéal dans la société, les hommes et les femmes doivent travailler ensemble pour venir à bout des problèmes rencontrés.
De vereniging Golden Rose, één van de belangrijkste leden van onze federatie, opende het jaar 2011 dat door de Europese Commissie uitgeroepen werd tot het Europees jaar van het Vrijwilligerswerk met een panelgesprek in de Kamer. De titel van dit panel luidde ‘Hoe vrijwilligerswerk en beroepsleven verzoenen ?’ en trok vele vrijwilligers uit verschillende verenigingen. Dit panel was ook de eerste activiteit in het Federaal Parlement in het kader van het Europees Jaar van het Vrijwilligerswerk.
Zoé Genot, Federaal Volksvertegenwoordiger voor Ecolo, was gastvrouw en eveneens moderator van het panel dat verder bestond uit Eva Hambach, voorzitster van het Europees Centrum voor het Vrijwilligerswerk (ECV) en van het Vlaams Steunpunt Vrijwilligerswerk, Fatma Keskin, juriste en hoofd van de juridische afdeling van een multinational en Hüseyin Mercimek, business analist bij een internationale bankgroep.
Arzu Güney, algemeen secretaris van Golden Rose, benadrukte dat zij in het Europees jaar van het Vrijwilligerswerk een mogelijkheid zien om het aantal vrijwillige activiteiten die zij als Golden Rose reeds doen, te laten toenemen en dat ze dit jaar in de kijker willen plaatsen om vrijwilligerswerk te stimuleren in alle lagen van de bevolking. Na dankbetuigingen aan Zoé Genot, de panelleden en aan Fedactio voor hun ondersteuning stelde zij een video voor die speciaal voor dit panel werd gemaakt door de afdeling Communicatie van Fedactio en die reportages bevat over de activiteiten van de vrijwilligers binnen de verschillende verenigingen. De volksvertegenwoordigster Zoé Genot nam vervolgens het woord en deelde haar vreugde mee om deel te mogen nemen aan dit evenement en bedankte eveneens Golden Rose en het panel. Ze stelde vast dat het videofragment een goede inleiding was en dat de vraag : ‘Hoe vrijwilligerswerk en beroepsleven verzoenen?’ een antwoord zou krijgen dankzij de tussenkomsten van de sprekers.
“De persoon die zich vrijwillig inzet, ontwikkelt zijn vaardigheden.”
De eerste spreker in ons panel was de voorzitster van het Europees Centrum voor Vrijwilligerswerk. Aan de hand van een aantal cijfers over het vrijwilligerswerk in Europa toonde zij aan dat 100 miljoen mensen actief zijn als vrijwilliger in Europa, waarvan van 1,6 miljoen in België. Ze verduidelijkte dat het Europees Jaar van het Vrijwilligerswerk het resultaat is van de 2 jaar durende samenwerking van een 30-tal door het Europees Centrum voor vrijwilligerswerk overkoepelde vrijwilligersnetwerken. Mevrouw Hambach somde de 4 doelstellingen van dit bijzondere jaar op als volgt : ‘Het zorgen voor een klimaat dat vrijwilligerswerk stimuleert, het ondersteunen van structuren die vrijwilligerswerk organiseren, zorgen voor de erkenning van deze activiteiten en het promoten en opwaarderen van vrijwilligerswerk ”. Mevrouw Hambach wees ook op de belangrijke voordelen van het vrijwilligerswerk voor het individu, voor de gemeenschap waarvoor deze activiteiten worden opgezet alsook voor de hele samenleving : “Het individu dat vrijwilligerswerk levert ontwikkelt zijn vaardigheden, zijn sociale communicatie wordt sterker. Hij geeft aan de gemeenschap waarvoor hij zich inzet de mogelijkheid betere en goedkopere diensten te bieden. De maatschappij haalt er enerzijds ethische voordelen uit op het vlak van sociale samenhang, van samenwerking en vertrouwen en anderzijds materiële voordelen gezien de economische inbreng van het vrijwilligerswerk”.
“Het vrijwilligerswerk is een evenwichtsoefening tegen de werkdruk en de consumptie die de maatschappij ons oplegt.”
De tweede panellid, Fatma Keskin, lichtte toe hoe ze als juriste, in een sector met een grote werkdruk, en mama van 2 jonge kinderen er toch in slaagt zich in te zetten als vrijwilligster. “Naast de activiteiten bij Golden Rose zet ik mij ook in voor andere organisaties, in het oudercomité van de school van mijn dochter en voor een groep studenten die ik probeer te ondersteunen in hun studies en hun toekomstige loopbaan” vertelt ze. Keskin ziet het vrijwilligerswerk als een evenwichtsoefening tussen de werkdruk en de consumptie die de maatschappij ons oplegt. Ze benadrukte dat een heel goede organisatie noodzakelijk is evenals orde en discipline om vrijwilligerswerk te verzoenen met een loopbaan. Ze voegde eraan toe dat ze in haar privéleven en op de werkvloer steeds probeert de dingen toe te passen die ze bijleert dankzij het vrijwilligerswerk. Zo haalde zij het voorbeeld aan van een groene maaltijd die georganiseerd werd door Golden Rose en die haar ertoe bracht haar consumptiegedrag aan te passen door bijvoorbeeld op het bureau minder papier te verspillen.
“Wij moeten aan onze samenleving meer geven dan we krijgen.”
De laatste panellid, Hüseyin Mercimek vertelde dat hij in verschillende bronnen op zoek ging naar de definitie van vrijwilligerswerk : “Ik heb verschillende woordenboeken of encyclopedieën geraadpleegd, maar vond nooit een omschrijving die paste bij het gevoel dat ik ervaar bij het verrichten van vrijwilligerswerk. Tot op het moment dat ik een definitie vond waarin men de vrijwilliger omschreef als iemand zonder verwachtingen. ”
De heer Mercimek haalde het voorbeeld aan van een vrijwilliger in het videofragment die op de vraag ‘Waarom vrijwilligerswerk?’ antwoordde met “Hmmm…goede vraag!” en even moest nadenken. Zoals blijkt uit dit voorbeeld zijn het plezier en de motivatie die men voelt als vrijwilliger moeilijk te omschrijven. Hüseyin Mercimek gaf eveneens aan dat het niet steeds eenvoudig is een loopbaan, gezinsleven en vrijwilligerswerk te combineren maar dat de enige manier om zich hierover te zetten is te houden van wat men vrijwillig doet. “Iedere dag pendel ik tussen Charleroi en Brussel en werk gemiddeld 12 u per dag. Daarnaast besteed ik ook enkele per week als vrijwilliger aan een vereniging die zich inzet voor intercultureel dialoog in Wallonië waarvoor ik de verantwoordelijke ben in Charleroi. Aanvankelijk begreep mijn echtgenote mijn inzet niet maar uiteindelijk zag ze in dat dit mij plezier doet. Zij is zich dan ook zelf als vrijwilligster gaan inzetten in de school van mijn zoontje.” Hüseyin Mercimek rondde zijn woorden af en verklaarde zijn visie over een betere samenleving die tot stand zal komen als elk van ons zich meer inzet voor de samenleving dan dat we krijgen.
Na de toespraken startte de vraag en antwoord ronde en daarna werd aan elke deelnemer de Vrijwilligersagenda uitgedeeld die door onze Publicatiedienst werd uitgegeven.
“Ik ben een vrijwilliger geworden van Golden Rose”
De voorzitster van het Europees Centrum voor het Vrijwilligerswerk, Eva Hambach had na afloop van het panel een gesprek met de verantwoordelijken van Golden Rose. Ze gaf toe dat ze zich niet had verwacht aan een zo’n jonge en dynamische groep vrijwilligers en merkte op dat het team van Golden Rose heel goed uitgerust is en op een professionele manier te werk gaat. Het was haar opgevallen dat de man van de voorzitster eveneens meehielp aan het panel en vond het een prachtige zaak dat de echtgenoten medewerking boden. Hierop antwoordde de echtgenoot in kwestie dat hij intussen ook een vrijwilliger was geworden van Golden Rose wat iedereen deed glimlachen. Het team maakte van de gelegenheid gebruik om Eva Hambach te verduidelijken dat Golden Rose geen organisatie is louter gericht op de verdediging van de rechten van de vrouw en dat zij vaak beroep doen op de hulp van mannen voor hun activiteiten. Zij zien in dat om de uitdagingen in onze samenleving aan te gaan mannen en vrouwen moeten samenwerken.
